mardi 20 novembre 2012

Arme nucléaire Aller à : Navigation, rechercher Explosion atomique de 14 kilotonnes lors de l'essai américain Buster-Jangle Charlie sur le site d'essais du Nevada en 1951. L'arme nucléaire est une arme de destruction massive qui utilise l'énergie dégagée par la fission de noyaux atomiques lourds (uranium, plutonium dans le cas des bombes A), par la fusion de noyaux atomiques légers (hydrogène dans le cas des bombes H) ou par une combinaison des deux phénomènes. L'énergie libérée par l'explosion s'exprime par son équivalent en TNT. L'arme nucléaire a été utilisée opérationnellement deux fois durant la Seconde Guerre mondiale, par les États-Unis contre le Japon par les bombardements des villes de Hiroshima et de Nagasaki, entraînant cent à deux cent mille morts. Ses effets destructeurs, qui sont sans commune mesure avec ceux des « armes conventionnelles », sont principalement dus au souffle, comme pour les explosifs classiques, mais également aux brûlures et incendies provoqués par sa température extrême, et de manière plus marginale à l'effet des radiations. En raison de ses effets, l'arme nucléaire est considérée comme une arme non conventionnelle, et comme une arme de dissuasion (politique de dissuasion nucléaire), visant à empêcher toute attaque majeure, qui serait sanctionnée par l'utilisation de cette arme. Inversement, l'impact psychologique potentiel d'une arme nucléaire en fait une cible de choix pour des mouvements terroristes. Depuis que plusieurs pays se sont dotés plus ou moins rapidement de l'arme nucléaire, des accords internationaux visent à réduire l'arsenal nucléaire et à limiter la prolifération nucléaire. Le SIPRI estime le nombre de têtes nucléaires dans le monde à environ 19 000 dont 4 400 opérationnelles en janvier 2012. Sommaire 1 Histoire 2 Types d'armes nucléaires 3 Emploi des armes nucléaires 3.1 Arme nucléaire stratégique 3.2 Arme nucléaire tactique 3.3 Explosion à usage civil 4 Pays disposant de l'arme nucléaire 4.1 Pays détenteurs signataires du TNP 4.2 Pays détenteurs non-signataires du TNP 4.3 Pays possédant un programme d'acquisition nucléaire 4.4 Pays soupçonnés de développer un programme nucléaire militaire 4.5 Pays ayant démantelé leurs installations atomiques 5 Effets d'une bombe atomique 5.1 Effet de souffle 5.2 Chaleur 5.3 Impulsion électromagnétique (IEM) 5.4 Radiations 5.5 Impact climatique 6 Divers 7 Notes et références 8 Voir aussi 8.1 Sources et bibliographie 8.2 Articles connexes 8.3 Liens externes Histoire Article détaillé : Histoire de l'arme nucléaire. L’histoire de l'arme nucléaire est d'abord celle du développement de l'arme nucléaire, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, puis de la course aux armements qui s'ensuivit, et finalement du désarmement nucléaire en voie de négociation internationale. Article détaillé : Projet Manhattan. C'est aux États-Unis que la bombe atomique sera mise au point et assemblée durant le projet Manhattan. Le 14 août 1940, le Comité consultatif pour l'uranium, un organisme fédéral créé par Roosevelt, demande dans un mémorandum la création d'un projet de recherche sur le thème de la fission nucléaire et sur ses applications militaires. La première étape consiste en l'enrichissement de l'uranium naturel en uranium 235 fissile, c'est-à-dire que son atome peut se « casser » et produire une réaction de fission nucléaire. Durant cette étape de recherche, un second élément fissile est découvert, le plutonium. En 1943, au vu des résultats, il est décidé de passer au stade du développement. Le projet Manhattan vient de voir le jour. Article détaillé : Bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki. Le 16 juillet 1945, sur la base aérienne d'Alamogordo, la première bombe atomique, Gadget, explose lors d'un test baptisé Trinity. 3 semaines après l'essai réussi Trinity, dans la matinée du 6 août 1945, le président Harry S. Truman, qui a succédé à Franklin Roosevelt décédé le 12 avril, donne l'ordre de larguer une bombe atomique sur un objectif civil, la ville d'Hiroshima. Le 9 août, trois jours plus tard, Truman donne l'ordre de larguer une seconde bombe, c'est Nagasaki qui est alors visée. Le 15 août, le Japon accepte la capitulation sans conditions, ce qui met fin à la Seconde Guerre mondiale. Article détaillé : Prolifération nucléaire. La fin de la Seconde Guerre mondiale et la connaissance de la puissance destructrice de la bombe atomique ont poussé plusieurs gouvernements à vouloir acquérir, comme les États-Unis, l'arme nucléaire. L'Union soviétique conçoit une bombe A et la teste le 29 août 1949. Elle est suivie le 3 octobre 1952 par le Royaume-Uni. Suivront ensuite les premières bombes A de la France en 1960 et la Chine en 1964. Le 1er novembre 1952, les États-Unis déclenchent l'explosion de la première bombe H, une bombe cent fois plus puissante qu'une bombe A. Le premier essai soviétique de la bombe H a lieu le 12 août 1953 et le 15 mai 1957 pour le Royaume-Uni. En 1982, on estimait qu'il y avait environ 50 000 armes nucléaires dans le monde totalisant entre 12 000 et 14 000 mégatonnes soit l'équivalent de 3 tonnes de TNT par habitant (il y avait alors 4 milliards d'humains sur Terre)1. Article détaillé : Dissuasion nucléaire. Avec le début de la Guerre froide et l'accession rapide de l'Union soviétique à la force nucléaire, les deux superpuissances sont entrées dans ce que l'on appelle « dissuasion nucléaire » ou équilibre de la terreur. Cette rapide prolifération nucléaire, avec les tentatives, parfois réussies, de nombreux pays comme l'Afrique du Sud ou Israël, a poussé les responsables politiques à limiter l'accession aux connaissances nécessaires pour réaliser une telle arme. C'est dans ce cadre que furent ratifiés des traités comme le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), en 1968. Types d'armes nucléaires Articles détaillés : Types d'armes nucléaires, Bombe A et Bombe H. Les deux grands types d'armes nucléaires se distinguent par leur fonctionnement : Armes à fission ou « bombes A » ; Armes à fusion, bombes thermonucléaires ou « bombes H ». Dans ces deux grandes familles, des armes plus spécialisées ont été conçues en fonction d'effets spéciaux recherchés : la plus connue est la bombe à neutrons. Emploi des armes nucléaires Une tête nucléaire opérationnelle est associée à un vecteur, chargée de l'amener sur la cible. C'est souvent le vecteur qui détermine le type d'utilisation possible de l'arme. Il est bien entendu que ces définitions ne sont pas toujours claires. Une arme conçue comme une arme tactique peut devenir stratégique si elle est utilisée pour attaquer par exemple une ville ennemie. À l’inverse une arme stratégique peut être utilisée comme une arme tactique (par exemple cibler des troupes sur un champ de bataille avec un SLBM). Pour donner un autre exemple, la principale bombe nucléaire américaine (la B61) a été conçue pour un usage tactique et stratégique. Elle peut aussi bien être lâchée par un chasseur que par un bombardier intercontinental et sa puissance peut être sélectionnée entre 1 et 340 kilotonnes. Arme nucléaire stratégique Arme utilisé dans le cadre de la stratégie. Engin en principe de grande puissance embarqués sur un vecteur de longue portée (bombardier et missiles intercontinentaux) pouvant viser le cœur de la nation ennemie. L'objectif peut être la destruction économique et humaine de l'ennemi en ciblant les agglomérations, ou la neutralisation de ses moyens de représailles (« frappe contre force » visant les engins stratégiques de l'ennemi et les moyens de les mettre en œuvre). Les bombes d'Hiroshima et de Nagasaki étaient par exemple des engins stratégiques. Arme nucléaire tactique Davy Crockett, la plus petite arme nucléaire des États-Unis, le lanceur étant une sorte de gros bazooka Arme nucléaire conçue pour être utilisé dans le cadre de la tactique militaire. En principe de puissance faible ou modérée (de quelque kilotonnes à quelques dizaine de kilotonnes) utilisée pour attaquer et détruire les forces ennemies sur le champ de bataille mais aussi les arrières (lignes de ravitaillement, poste de commandement, système de communication). Dès les années 1950, les deux superpuissances développèrent toute une gamme de têtes nucléaires équipant une grande variété de vecteurs : de la bombe larguée par chasseur-bombardier, au missile balistique de courte/moyenne portée - le plus répandue étant le Scud et ses dérivés -, en passant par le missile air-air, le missile sol-air ou anti-missile, la torpille anti-sous-marine, les mines maritimes ou terrestres, l'obus d'artillerie, jusqu'aux charges de démolition transportables à dos d'homme2. Un exemple : Les missiles Pluton et Hadès français. Articles détaillés : Missile Pluton et Missile Hadès. Explosion à usage civil Des utilisations civiles des explosions nucléaires ont été envisagées (creusement de canaux ou de cavités pour le stockage de gaz notamment), mais jamais mises en œuvre. Pays disposant de l'arme nucléaire Depuis 1945, année où la première bombe explosa au Nouveau-Mexique aux États-Unis, plusieurs pays ont tenté de maîtriser la conception d'une telle arme 3. Ils sont classés ci-dessous en fonction du nombre de têtes nucléaires dont ils disposent. Les puissances nucléaires en 2006 Puissance nucléaire majeure Puissance nucléaire moyenne Puissance nucléaire faible Puissance nucléaire supposée Pays détenteurs signataires du TNP Cinq pays sont juridiquement reconnus comme « États dotés de l'arme nucléaire » par le TNP, voici leur arsenal en janvier 20114: la Russie : environ 11 000 dont 2427 actives; les États-Unis : environ 8500 dont 2150 actives; la France : environ 300 dont 290 têtes actives; le Royaume-Uni : 225 dont 160 actives; la République populaire de Chine : environ 240; Les politologues désignent ces cinq États par le terme de « club nucléaire », qui sont également ceux qui sont membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. En 1993 il y a la suspension des essais nucléaires britanniques, russes et américains5. La Corée du Nord est le seul pays qui ait acquis l'arme nucléaire après avoir ratifié le TNP (qu'elle avait toutefois dénoncé en 1993). Le nombre de têtes est estimé à moins d'une dizaine, dont quelques-unes seraient peut-être actives. La Corée du Nord a procédé à un essai nucléaire le 9 octobre 2006 puis a déclaré renoncer à son armement nucléaire à la suite de l'accord de Pékin du 13 février 2007. Deux ans et demi après son premier essai, la Corée du Nord annonce le 25 mai 2009 qu'elle a réalisé un second essai nucléaire souterrain. Pays détenteurs non-signataires du TNP Trois pays, non-signataires du TNP, disposant de l'arme nucléaire en janvier 20114 : l'Inde : entre 80 et 100 têtes nucléaires ; a réalisé le 18 mai 1974 son premier essai nucléaire, officiellement à but pacifique. Le 11 mai 1998, elle réalise son premier essai militaire. le Pakistan : de 90 à 100 bombes ; a réalisé quelques jours après l'Inde, le 28 mai 1998, son premier essai nucléaire. Israël : dispose d'environ 80 armes nucléaires d'après les estimations du SIPRI. Mais, selon un ancien technicien de la centrale nucléaire de Dimona, Mordechai Vanunu, Israël disposerait de plus de 200 bombes atomiques. Cette déclaration lui a valu une condamnation pour espionnage et trahison et une peine de prison de 18 ans, comme le rappelle Gordon Thomas. Il affirme de même dans son ouvrage6 qu'Israël aurait procédé, avec l'aide de l'Afrique du Sud, à un essai sous-marin dans l'Océan Indien le 22 septembre 1979, connu sous le nom de l'Incident Vela, mais aucune certitude n'existe à ce sujet. La position officielle israélienne a toujours été de ne pas confirmer ni infirmer les spéculations relatives à sa possession de l'arme atomique. Le 6 décembre 2006, Robert Gates, secrétaire d'État à la défense américain déclarait lors de son audition au Sénat : « l'Iran est entouré de pays dotés de l'arme nucléaire : le Pakistan à l'est, Israël à l'ouest… », une première pour un haut fonctionnaire américain. Quelques jours plus tard, le 11 décembre 2006 lors d'une interview de la chaîne de télévision allemande N24 à propos des ambitions nucléaires iraniennes, Ehud Olmert déclarait : « Pourriez-vous dire que c'est la même chose que pour l'Amérique, la France, Israël et la Russie ? ». Il a été obligé de corriger la déclaration de Robert Gates ainsi que son lapsus et a rappelé la position d'Israël sur le sujet : « Israël ne sera pas le premier pays à introduire l'arme nucléaire au Proche-Orient. C'était notre position, c'est notre position, cela restera notre position. » 7. la Corée du Nord a effectué des tests nucléaires en 2006 et 2009, mais l'absence d'information ne peut confirmer l'existence d'armes opérationnelles. Pays possédant un programme d'acquisition nucléaire Article détaillé : Prolifération nucléaire. La recherche nucléaire en 2009 Grandes puissances nucléaires Autres puissances nucléaires déclarées officiellement États suspectés de vouloir se doter de l'arme nucléaire ou l'ayant acquise États suspectés de faire, ou ayant eu, des recherches sur l'arme nucléaire Pays soupçonnés de développer un programme nucléaire militaire L'Iran, signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, qui essaie depuis plusieurs années de se procurer l'énergie atomique à des fins, officiellement, civiles. Cependant plusieurs membres de la communauté internationale pensent que ce programme est utilisé pour développer l'arme nucléaire, notamment depuis la découverte de l'installation de recherche de Natanz en août 2002, qui n'avait pas été déclarée à l'AIEA. Une troïka européenne (composée de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni) s'est formée et tente de pousser l'Iran à accepter un contrôle strict de son programme civil par les experts de l'AIEA. Israël et les États-Unis pour leur part laissent planer le déclenchement de représailles militaires si l'existence d'un programme militaire venait à être confirmée. Au début du mois de janvier 2006, l'Europe et les États-Unis se sont mis d'accord pour présenter l'affaire devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Le Brésil est soupçonné par la communauté internationale de vouloir développer un programme nucléaire. Le président Lula a signé un accord en 2008 avec l'Argentine pour le développement conjoint d'un programme nucléaire, qui n'écarte pas un possible volet militaire (construction de sous-marins nucléaires)[réf. nécessaire] L'Arabie saoudite est soupçonnée de vouloir développer un programme nucléaire. L'Arabie-Saoudite et le Pakistan auraient signé un accord secret sur « la coopération nucléaire » qui fournirait aux Saoudiens la technologie du nucléaire en échange de pétrole bon marché.[réf. nécessaire] Au-delà des suspicions d'accords pakistano-saoudiens sur le transfert d'une technologie nucléaire militaire vers l'Arabie Saoudite, le prince saoudien Turki Al-Fayçal a annoncé début décembre 2011 la volonté de l'Arabie Saoudite de se doter éventuellement d'un programme militaire afin de contre-balancer l'arsenal Israélien, ainsi que les velléités Iraniennes sur ce sujet. La Syrie est soupçonnée par les États-Unis de vouloir développer un programme nucléaire. Un site bombardé en 2007 par l'aviation israélienne aurait pu abriter une centrale de production de plutonium8. Des traces suspectes d'uranium ont également été trouvées sur le site bombardé et sur celui d'un réacteur de recherche à Damas9. Pays ayant démantelé leurs installations atomiques L'Afrique du Sud qui a disposé d'un arsenal clandestin avec sept têtes dans les années 1980 a démantelé celui-ci au tout début des années 1990. La Suisse a préconisé de se doter d'un armement nucléaire, a construit des installations pour l'enrichissement de l'uranium, puis a pris des contacts avec l'état-major de l'armée française pour acquérir une arme nucléaire avant d'abandonner le projet au milieu des années 1960 10. Durant les années 1950 et 1960, la Suède a développé un programme secret d'arme nucléaire, dans l'objectif de se protéger d'une éventuelle iar

Arme nucléaire

Aller à : Navigation, rechercher

Explosion atomique de 14 kilotonnes lors de l'essai américain Buster-Jangle Charlie sur le site d'essais du Nevada en 1951.
L'arme nucléaire est une arme de destruction massive qui utilise l'énergie dégagée par la fission de noyaux atomiques lourds (uranium, plutonium dans le cas des bombes A), par la fusion de noyaux atomiques légers (hydrogène dans le cas des bombes H) ou par une combinaison des deux phénomènes. L'énergie libérée par l'explosion s'exprime par son équivalent en TNT.
L'arme nucléaire a été utilisée opérationnellement deux fois durant la Seconde Guerre mondiale, par les États-Unis contre le Japon par les bombardements des villes de Hiroshima et de Nagasaki, entraînant cent à deux cent mille morts. Ses effets destructeurs, qui sont sans commune mesure avec ceux des « armes conventionnelles », sont principalement dus au souffle, comme pour les explosifs classiques, mais également aux brûlures et incendies provoqués par sa température extrême, et de manière plus marginale à l'effet des radiations.
En raison de ses effets, l'arme nucléaire est considérée comme une arme non conventionnelle, et comme une arme de dissuasion (politique de dissuasion nucléaire), visant à empêcher toute attaque majeure, qui serait sanctionnée par l'utilisation de cette arme. Inversement, l'impact psychologique potentiel d'une arme nucléaire en fait une cible de choix pour des mouvements terroristes. Depuis que plusieurs pays se sont dotés plus ou moins rapidement de l'arme nucléaire, des accords internationaux visent à réduire l'arsenal nucléaire et à limiter la prolifération nucléaire.
Le SIPRI estime le nombre de têtes nucléaires dans le monde à environ 19 000 dont 4 400 opérationnelles en janvier 2012.

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Histoire de l'arme nucléaire.
L’histoire de l'arme nucléaire est d'abord celle du développement de l'arme nucléaire, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, puis de la course aux armements qui s'ensuivit, et finalement du désarmement nucléaire en voie de négociation internationale.
Article détaillé : Projet Manhattan.
C'est aux États-Unis que la bombe atomique sera mise au point et assemblée durant le projet Manhattan. Le 14 août 1940, le Comité consultatif pour l'uranium, un organisme fédéral créé par Roosevelt, demande dans un mémorandum la création d'un projet de recherche sur le thème de la fission nucléaire et sur ses applications militaires.
La première étape consiste en l'enrichissement de l'uranium naturel en uranium 235 fissile, c'est-à-dire que son atome peut se « casser » et produire une réaction de fission nucléaire. Durant cette étape de recherche, un second élément fissile est découvert, le plutonium. En 1943, au vu des résultats, il est décidé de passer au stade du développement. Le projet Manhattan vient de voir le jour.
Le 16 juillet 1945, sur la base aérienne d'Alamogordo, la première bombe atomique, Gadget, explose lors d'un test baptisé Trinity. 3 semaines après l'essai réussi Trinity, dans la matinée du 6 août 1945, le président Harry S. Truman, qui a succédé à Franklin Roosevelt décédé le 12 avril, donne l'ordre de larguer une bombe atomique sur un objectif civil, la ville d'Hiroshima. Le 9 août, trois jours plus tard, Truman donne l'ordre de larguer une seconde bombe, c'est Nagasaki qui est alors visée. Le 15 août, le Japon accepte la capitulation sans conditions, ce qui met fin à la Seconde Guerre mondiale.
Article détaillé : Prolifération nucléaire.
La fin de la Seconde Guerre mondiale et la connaissance de la puissance destructrice de la bombe atomique ont poussé plusieurs gouvernements à vouloir acquérir, comme les États-Unis, l'arme nucléaire. L'Union soviétique conçoit une bombe A et la teste le 29 août 1949. Elle est suivie le 3 octobre 1952 par le Royaume-Uni. Suivront ensuite les premières bombes A de la France en 1960 et la Chine en 1964.
Le 1er novembre 1952, les États-Unis déclenchent l'explosion de la première bombe H, une bombe cent fois plus puissante qu'une bombe A. Le premier essai soviétique de la bombe H a lieu le 12 août 1953 et le 15 mai 1957 pour le Royaume-Uni.
En 1982, on estimait qu'il y avait environ 50 000 armes nucléaires dans le monde totalisant entre 12 000 et 14 000 mégatonnes soit l'équivalent de 3 tonnes de TNT par habitant (il y avait alors 4 milliards d'humains sur Terre)1.
Article détaillé : Dissuasion nucléaire.
Avec le début de la Guerre froide et l'accession rapide de l'Union soviétique à la force nucléaire, les deux superpuissances sont entrées dans ce que l'on appelle « dissuasion nucléaire » ou équilibre de la terreur.
Cette rapide prolifération nucléaire, avec les tentatives, parfois réussies, de nombreux pays comme l'Afrique du Sud ou Israël, a poussé les responsables politiques à limiter l'accession aux connaissances nécessaires pour réaliser une telle arme. C'est dans ce cadre que furent ratifiés des traités comme le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), en 1968.

Types d'armes nucléaires

Articles détaillés : Types d'armes nucléaires, Bombe A et Bombe H.
Les deux grands types d'armes nucléaires se distinguent par leur fonctionnement : Armes à fission ou « bombes A » ; Armes à fusion, bombes thermonucléaires ou « bombes H ».
Dans ces deux grandes familles, des armes plus spécialisées ont été conçues en fonction d'effets spéciaux recherchés : la plus connue est la bombe à neutrons.

Emploi des armes nucléaires

Une tête nucléaire opérationnelle est associée à un vecteur, chargée de l'amener sur la cible. C'est souvent le vecteur qui détermine le type d'utilisation possible de l'arme. Il est bien entendu que ces définitions ne sont pas toujours claires. Une arme conçue comme une arme tactique peut devenir stratégique si elle est utilisée pour attaquer par exemple une ville ennemie. À l’inverse une arme stratégique peut être utilisée comme une arme tactique (par exemple cibler des troupes sur un champ de bataille avec un SLBM). Pour donner un autre exemple, la principale bombe nucléaire américaine (la B61) a été conçue pour un usage tactique et stratégique. Elle peut aussi bien être lâchée par un chasseur que par un bombardier intercontinental et sa puissance peut être sélectionnée entre 1 et 340 kilotonnes.

Arme nucléaire stratégique

Arme utilisé dans le cadre de la stratégie.
Engin en principe de grande puissance embarqués sur un vecteur de longue portée (bombardier et missiles intercontinentaux) pouvant viser le cœur de la nation ennemie. L'objectif peut être la destruction économique et humaine de l'ennemi en ciblant les agglomérations, ou la neutralisation de ses moyens de représailles (« frappe contre force » visant les engins stratégiques de l'ennemi et les moyens de les mettre en œuvre).
Les bombes d'Hiroshima et de Nagasaki étaient par exemple des engins stratégiques.

Arme nucléaire tactique


Davy Crockett, la plus petite arme nucléaire des États-Unis, le lanceur étant une sorte de gros bazooka
Arme nucléaire conçue pour être utilisé dans le cadre de la tactique militaire. En principe de puissance faible ou modérée (de quelque kilotonnes à quelques dizaine de kilotonnes) utilisée pour attaquer et détruire les forces ennemies sur le champ de bataille mais aussi les arrières (lignes de ravitaillement, poste de commandement, système de communication).
Dès les années 1950, les deux superpuissances développèrent toute une gamme de têtes nucléaires équipant une grande variété de vecteurs : de la bombe larguée par chasseur-bombardier, au missile balistique de courte/moyenne portée - le plus répandue étant le Scud et ses dérivés -, en passant par le missile air-air, le missile sol-air ou anti-missile, la torpille anti-sous-marine, les mines maritimes ou terrestres, l'obus d'artillerie, jusqu'aux charges de démolition transportables à dos d'homme2.
  • Un exemple : Les missiles Pluton et Hadès français.
Articles détaillés : Missile Pluton et Missile Hadès.

Explosion à usage civil

Des utilisations civiles des explosions nucléaires ont été envisagées (creusement de canaux ou de cavités pour le stockage de gaz notamment), mais jamais mises en œuvre.

Pays disposant de l'arme nucléaire

Depuis 1945, année où la première bombe explosa au Nouveau-Mexique aux États-Unis, plusieurs pays ont tenté de maîtriser la conception d'une telle arme 3. Ils sont classés ci-dessous en fonction du nombre de têtes nucléaires dont ils disposent.

Les puissances nucléaires en 2006
  •      Puissance nucléaire majeure
  •      Puissance nucléaire moyenne
  •      Puissance nucléaire faible
  •      Puissance nucléaire supposée

Pays détenteurs signataires du TNP

Cinq pays sont juridiquement reconnus comme « États dotés de l'arme nucléaire » par le TNP, voici leur arsenal en janvier 20114:
Les politologues désignent ces cinq États par le terme de « club nucléaire », qui sont également ceux qui sont membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. En 1993 il y a la suspension des essais nucléaires britanniques, russes et américains5.
La Corée du Nord est le seul pays qui ait acquis l'arme nucléaire après avoir ratifié le TNP (qu'elle avait toutefois dénoncé en 1993). Le nombre de têtes est estimé à moins d'une dizaine, dont quelques-unes seraient peut-être actives. La Corée du Nord a procédé à un essai nucléaire le 9 octobre 2006 puis a déclaré renoncer à son armement nucléaire à la suite de l'accord de Pékin du 13 février 2007. Deux ans et demi après son premier essai, la Corée du Nord annonce le 25 mai 2009 qu'elle a réalisé un second essai nucléaire souterrain.

Pays détenteurs non-signataires du TNP

Trois pays, non-signataires du TNP, disposant de l'arme nucléaire en janvier 20114 :
  • l'Inde : entre 80 et 100 têtes nucléaires ; a réalisé le 18 mai 1974 son premier essai nucléaire, officiellement à but pacifique. Le 11 mai 1998, elle réalise son premier essai militaire.
  • le Pakistan : de 90 à 100 bombes ; a réalisé quelques jours après l'Inde, le 28 mai 1998, son premier essai nucléaire.
  • Israël : dispose d'environ 80 armes nucléaires d'après les estimations du SIPRI. Mais, selon un ancien technicien de la centrale nucléaire de Dimona, Mordechai Vanunu, Israël disposerait de plus de 200 bombes atomiques. Cette déclaration lui a valu une condamnation pour espionnage et trahison et une peine de prison de 18 ans, comme le rappelle Gordon Thomas. Il affirme de même dans son ouvrage6 qu'Israël aurait procédé, avec l'aide de l'Afrique du Sud, à un essai sous-marin dans l'Océan Indien le 22 septembre 1979, connu sous le nom de l'Incident Vela, mais aucune certitude n'existe à ce sujet. La position officielle israélienne a toujours été de ne pas confirmer ni infirmer les spéculations relatives à sa possession de l'arme atomique. Le 6 décembre 2006, Robert Gates, secrétaire d'État à la défense américain déclarait lors de son audition au Sénat : « l'Iran est entouré de pays dotés de l'arme nucléaire : le Pakistan à l'est, Israël à l'ouest… », une première pour un haut fonctionnaire américain. Quelques jours plus tard, le 11 décembre 2006 lors d'une interview de la chaîne de télévision allemande N24 à propos des ambitions nucléaires iraniennes, Ehud Olmert déclarait : « Pourriez-vous dire que c'est la même chose que pour l'Amérique, la France, Israël et la Russie ? ». Il a été obligé de corriger la déclaration de Robert Gates ainsi que son lapsus et a rappelé la position d'Israël sur le sujet : « Israël ne sera pas le premier pays à introduire l'arme nucléaire au Proche-Orient. C'était notre position, c'est notre position, cela restera notre position. » 7.
  • la Corée du Nord a effectué des tests nucléaires en 2006 et 2009, mais l'absence d'information ne peut confirmer l'existence d'armes opérationnelles.

Pays possédant un programme d'acquisition nucléaire

Article détaillé : Prolifération nucléaire.

La recherche nucléaire en 2009
  •      Grandes puissances nucléaires
  •      Autres puissances nucléaires déclarées officiellement
  •      États suspectés de vouloir se doter de l'arme nucléaire ou l'ayant acquise
  •      États suspectés de faire, ou ayant eu, des recherches sur l'arme nucléaire

Pays soupçonnés de développer un programme nucléaire militaire

  • L'Iran, signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, qui essaie depuis plusieurs années de se procurer l'énergie atomique à des fins, officiellement, civiles. Cependant plusieurs membres de la communauté internationale pensent que ce programme est utilisé pour développer l'arme nucléaire, notamment depuis la découverte de l'installation de recherche de Natanz en août 2002, qui n'avait pas été déclarée à l'AIEA. Une troïka européenne (composée de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni) s'est formée et tente de pousser l'Iran à accepter un contrôle strict de son programme civil par les experts de l'AIEA. Israël et les États-Unis pour leur part laissent planer le déclenchement de représailles militaires si l'existence d'un programme militaire venait à être confirmée. Au début du mois de janvier 2006, l'Europe et les États-Unis se sont mis d'accord pour présenter l'affaire devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
  • L'Arabie saoudite est soupçonnée de vouloir développer un programme nucléaire. L'Arabie-Saoudite et le Pakistan auraient signé un accord secret sur « la coopération nucléaire » qui fournirait aux Saoudiens la technologie du nucléaire en échange de pétrole bon marché.[réf. nécessaire] Au-delà des suspicions d'accords pakistano-saoudiens sur le transfert d'une technologie nucléaire militaire vers l'Arabie Saoudite, le prince saoudien Turki Al-Fayçal a annoncé début décembre 2011 la volonté de l'Arabie Saoudite de se doter éventuellement d'un programme militaire afin de contre-balancer l'arsenal Israélien, ainsi que les velléités Iraniennes sur ce sujet.
  • La Syrie est soupçonnée par les États-Unis de vouloir développer un programme nucléaire. Un site bombardé en 2007 par l'aviation israélienne aurait pu abriter une centrale de production de plutonium8. Des traces suspectes d'uranium ont également été trouvées sur le site bombardé et sur celui d'un réacteur de recherche à Damas9.

Pays ayant démantelé leurs installations atomiques

  • La Suisse a préconisé de se doter d'un armement nucléaire, a construit des installations pour l'enrichissement de l'uranium, puis a pris des contacts avec l'état-major de l'armée française pour acquérir une arme nucléaire avant d'abandonner le projet au milieu des années 1960 10.
  • Durant les années 1950 et 1960, la Suède a développé un programme secret d'arme nucléaire, dans l'objectif de se protéger d'une éventuelle invasion de l'Union soviétique. Ce programme lui a permis de réaliser une bombe atomique, mais le programme a été abandonné en 1968, après la ratification du TNP 11.
  • Taïwan a par deux fois entrepris un programme secret de recherche nucléaire entre 1974 et 1977 puis entre 1978 et 1987. Programme stoppé par les États-Unis.
  • La Libye qui a officiellement abandonné son programme nucléaire en 2003. C'est le résultat de neuf mois de tractations secrètes entre la Libye, les États-Unis et le Royaume-Uni.
  • L'Irak a arrêté son programme nucléaire après la première guerre du Golfe. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont soupçonné pendant un temps que le programme puisse avoir été relancé, mais depuis l'invasion de l'Irak en 2003, aucune preuve en ce sens n'a été trouvée.
  • Les nouveaux États issus de la dissolution de l'Union soviétique, tels l'Ukraine et le Kazakhstan ont rendu les ogives à la Russie et démantelé les bases nucléaires sur leur sol.
  • Les installations françaises en Algérie ont été démantelées et le pays n'a hébergé aucune arme nucléaire depuis son indépendance en 1962.
  • De même, la base britannique d'essais nucléaires en Australie a été démantelée.

Effets d'une bombe atomique

Article détaillé : Explosion atomique.

Brûlures d'une femme japonaise à la suite d'une explosion nucléaire en 1945
Les principaux effets d'une arme nucléaire sont l'effet de souffle, la chaleur, l'impulsion électromagnétique et le rayonnement ionisant. Les aspects particuliers de ce type de bombe, qui la distinguent des explosifs traditionnels et en font une menace beaucoup plus importante, sont sa puissance, et les effets spécifiques dus à l'utilisation de matériaux radioactifs.

Effet de souffle

L'énergie de l'explosion est beaucoup plus importante qu'avec un explosif traditionnel : un explosif traditionnel étant de l'ordre d'une tonne de TNT, l'énergie d'une arme nucléaire se mesure en kilotonnes ou en mégatonnes, soit mille à un million de fois plus.
Une onde de choc provoque un déplacement important et rapide de l'air environnant, exerçant ainsi une contrainte (pression) sur les objets environnants. Le souffle de l'explosion détruit tous les bâtiments alentour et provoque des lésions et la surdité des personnes qui sont proches de l'explosion. Une fois l'onde de choc passée, de forts vents créés par l'effet de vide (dépression, contrainte opposée) dû à l'explosion, semblables à ceux d'un ouragan, finissent de démolir les bâtiments qui seraient encore debout.

Chaleur

35 % de l’énergie d'une bombe nucléaire est dissipée sous forme rayonnements lumineux, principalement infrarouges, qui transmettent la chaleur de l'explosion. Cette chaleur est telle qu'elle peut déclencher des incendies et causer des brûlures sur les personnes jusqu'à des distantes de plusieurs kilomètres. Pour donner un ordre de grandeur, une bombe de 10 Mt provoque des brûlures jusque dans un rayon de 30 kilomètres.
À cela peuvent s'ajouter des éblouissements voire plus rarement des brûlures aux rétines pour ceux qui regardent l'explosion.

Impulsion électromagnétique (IEM)

Article détaillé : Impulsion électromagnétique.
Une explosion nucléaire provoque un déplacement d'électrons, qui crée un courant électrique. Ce courant est tel qu'il perturbe pendant un certain temps les alimentations électriques et détruit complètement la plupart des circuits électroniques.
Cet effet n'a d'incidence notable que dans le cas des explosions à très haute altitude ou dans l'espace.

Radiations

Articles détaillés : Retombées radioactives et Bombe à neutrons.
L'effet immédiat de l'irradiation due à une arme nucléaire peut être de deux types :
  • Au moment de l'explosion, une irradiation immédiate et directe, pour les personnes proches de l'explosion, qui peut être très intense (voir Syndrome d'irradiation aiguë). Pour une arme nucléaire classique, l'irradiation ne constitue pas une menace supplémentaire, car les zones où l'irradiation est significative sont également celles où l'effet de souffle et de chaleur est très fortement destructeur. Ce n'est que dans le cas d'une bombe à neutrons que l'effet spécifique de l'irradiation est employé à des fins militaires.
  • À plus long terme, une pollution radioactive éventuelle, due aux retombées radioactives des éléments de la bombe et des éléments contaminés, qui peuvent être transportés par les mouvements d'air sur de très grandes distances. Cette irradiation est moins intense, mais plus importante en termes de nombre de personnes touchées. L'irradiation peut être suffisamment importante pour interdire l'accès aux zones de retombées pendant quelques jours.
Les effets à long terme sont à relativiser d'après les résultats du suivi médical des survivants de Hiroshima et Nagasaki12,13 :
  • Il existe bien une augmentation des taux de cancers, significative, mais moins importante que ceux liés à d'autres causes comme le tabagisme. Même pour les sujets exposés aux plus fortes doses, l'excès de cancer ne semble pas dépasser 4 % (l'incidence normale du cancer étant de l'ordre de 20%, un excès de 4% fait passer ce risque à 24%, soit un « risque relatif » de 20% d'augmentation).
  • Contrairement aux idées reçues, il n'a pas été observé d'augmentation statistiquement significative des malformations ou de troubles génétiques chez les descendants de survivants irradiés, quoi qu'une tendance se dégage12.

Impact climatique

Article détaillé : Hiver nucléaire.
Selon certains scénarios, si une guerre nucléaire venait à être déclenchée avec l'emploi de plusieurs milliers de bombes nucléaires mégatonniques, des impacts mesurables sur le climat de la Terre pourraient se faire ressentir. Les incendies en masse déclenchés par l'effet de chaleur, ainsi que le soulèvement de la poussière, pourraient provoquer la formation d'un gigantesque manteau de suie et de poussière dans la stratosphère, qui occulterait les rayons du Soleil. Il s'ensuivrait, pendant quelques jours seulement ou plusieurs années, ce que l'on appelle communément un Hiver nucléaire.
Ces scénarios, imaginés à l'époque de la course aux armements, ne sont pas réalistes aujourd'hui : les explosions nucléaires mégatoniques de l'époque (dont le type extrême a été la Tsar Bomba) ont une fonction de propagande, mais aucun intérêt militaire ; et les arsenaux actuels, de puissance plus limitée, ne sont pas capables d'engendrer un tel scénario.

Divers

De nombreuses œuvres de fiction utilisent l'arme atomique comme élément narratif.
Article détaillé : Armes nucléaire dans les médias.

Notes et références

  1. André Berger, Le climat de la terre: un passé pour quel avenir ?, De Boeck Université, 6 mars 1992 (ISBN 978-2804114978), p. 176
  2. Par exemple la W54 américaine de 30 Kg pour 1 Kilotonne de puissance.
  3. pour une chronologie d'apparition des puissances nucléaires : (en) [vidéo] les 2053 explosions et essais de 1945 à 1998 à la surface du globe [archive] sur YouTube (avec effets visuels et sonores).
  4. a et b (en) Status of Nuclear Powers and Their Nuclear Capabilities [archive]
  5. Pascal Boniface, Contre le révisionnisme nucléaire, Ellipses, 1994
  6. Histoire Secrète du Mossad: De 1961 à nos Jours
  7. (fr) Le secret de polichinelle de la bombe atomique en Israël [archive], dans le quotidien Libération du 13 décembre 2006
  8. L’AIEA lance une enquête sur un réacteur nucléaire en Syrie [archive], sur le site de Radio France internationale
  9. L'AIEA ne note aucun progrès sur les dossiers iranien et syrien [archive], dépêche de l'AFP reprise sur le site du Point
  10. (fr) Quand la Suisse rêvait de la bombe atomique [archive]
  11. (en) Sweden's Decision Not to Build Nuclear Weapons: Implications for Policy Today, Eric Arnett, SIPRI
  12. a et b (en) Genetic effects of the atomic bombs : a reappraisal [archive], de William J. Schull, Masanori Otake et James V. Neel dans le volume 213, numéro 4513, pages 1220 à 1227 de Science du 11 septembre 1981
  13. (en) The study of atomic bomb survivors in Japan [archive], de C.S. Finch dans le numéro 66 pages 899 à 901 de Am. J. Med. de 1979

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Sources et bibliographie

  • Raymond Aron, Paix et guerre entre les nations, Calmann-Lévy, Paris, 1962 ;
  • Georges Ayache et Alain Demant, Armements et désarmements depuis 1945, Complexe, Bruxelles, 1991 ;
  • Amiral Marcel Duvaille :
    • L'Arme nucléaire dans le monde : état des lieux, Défense nationale, janvier 1998 (voir aussi janvier 1997),
    • Perspectives d'avenir de la dissuasion française, Défense nationale, décembre 1996 ;
  • Général Pierre Marie Gallois, Géopolitique. Les Voies de la puissance, FEDN-Plon, Paris, 1990 ;
  • Paul-Marie de La Gorce, La Guerre et l'Atome, Plon, Paris, 1985 ;
  • Éric de la Maisonneuve, La violence qui vient, Arléa, Paris, 1997 ;
  • général Claude le Borgne, La guerre est morte, mais on ne le sait pas encore, Grasset, Paris 1987 ;
  • Livre blanc sur la Défense nationale, 1994 ;
  • Général Lucien Poirier :
    • La Crise des fondements, ISC/Economica, Paris, 1994,
    • Stratégies nucléaires, Complexe, Bruxelles, 1988 ;
  • Jacques Soppelsa, Géographie des armements, Masson, Paris, 1980 ;
  • Bruno Tertrais, L'Arme nucléaire après la guerre froide, Economica, 1994.
  • Gordon Thomas, "Histoire Secrète du Mossad: De 1951 à nos jours", Nouveau Monde Éditions, 2006

Articles connexes

Liens externes

Histoire

Divers

Aucun commentaire: