vendredi 25 janvier 2013

Les forces franco-maliennes avancent vers les positions islamistes au nord

Les forces franco-maliennes avancent vers les positions islamistes au nord

25.01.2013 11:58
Des soldats français en observation au nord du Mali. [Jérôme Delay - Keystone]
Des soldats français en observation au nord du Mali. [Jérôme Delay - Keystone]
Après Tombouctou, c'est au tour de Gao, aux mains des rebelles islamistes depuis une année, d'être dans le viseur des forces armées françaises et maliennes qui s'approchent de cette ville du nord-est.

Réunion d'urgence de la Cédéao

Les chefs d'état-major ouest-africains vont se rencontrer samedi lors d'une session d'urgence à Abidjan pour discuter des opérations militaires en cours au Mali contre les islamistes qui occupent le nord du pays, a déclaré vendredi la communauté des pays de la région.

"Les membres du comité des chefs d'état-major vont se rencontrer pour évaluer l'état du déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) dont le commandement est africain", dit le communiqué de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

jeudi 24 janvier 2013

Dans "Politique première" sur BFMTV, Anna Cabana, grand reporter au "Point", explique comment le ministre du Redressement productif s'est assagi.

Dans "Politique première" sur BFMTV, Anna Cabana, grand reporter au "Point", explique comment le ministre du Redressement productif s'est assagi.

Pour Anna Cabana, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a appris à garder son calme.Pour Anna Cabana, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a appris à garder son calme.© Pol Emile / Sipa
Vous voulez nous parler d'Arnaud Montebourg, qui était hier soir l'invité de l'émission Des paroles et des actes, sur France 2. Il apparut plus posé, plus prudent et plus nuancé que jamais...
On ne peut pas dire que le gamin insolent de la politique a mûri, il a beau avoir 50 ans, on n'en est pas encore là. Mais on a envie de dire qu'il a grandi, qu'il s'est comme radouci. C'est un scoop : Arnaud Montebourg a appris la prudence et la nuance ! L'homme qui s'est présenté hier soir devant les téléspectateurs a gardé son calme de bout en bout, même quand le vice-président de l'UMP Laurent Wauquiez lui a, avec talent, chauffé les oreilles. Dès le début de l'émission, le ministre du Redressement productif a donné le la en disant qu'il fallait "s'équilibrer". Le verbe "s'assagir", il le laisse aux commentateurs. Il avait travaillé sa posture et ses dossiers. Il avait devant lui plus de fiches que David Pujadas. J'ai adoré le petit sourire amusé qui se dessinait sur ses lèvres quand étaient projetées des archives vidéo où il paraissait théâtral et outrancier, et pas plus tard que pendant la campagne pour la primaire socialiste. On écoute la façon, habile, dont il s'est justifié hier soir : "J'étais obligé de faire un peu de gonflette pour essayer de survivre."
Et maintenant, il ne fait plus de "gonflette" ?
Ni gonflette ni même lyrisme. Désormais, il fait ce qui était inimaginable pour lui : des mea culpa. Franz-Olivier Giesbert a réussi à lui faire dire qu'il regrettait d'avoir, en juillet, violemment attaqué la stratégie du groupe PSA Peugeot Citroën dirigé par Philippe Varin. "J'ai beaucoup d'estime pour M. Varin, c'est un homme très droit, et d'ailleurs ce n'est pas facile pour lui. Si vous voulez me faire dire qu'on aurait pu s'y prendre autrement, je pense que je peux vous le dire." On s'est pincé en entendant ça. Et ce n'est pas tout : le Montebourg nouveau dit aussi du bien de ses petits camarades ministres, ainsi que de François Hollande. "C'est un homme qui a vu des choses que des gens comme moi n'ont pas aperçues." Un peu plus et Montebourg va nous faire croire qu'il est devenu modeste !
Quelle est sa stratégie ?
Il a décidé d'arrêter de jouer les casse-cou de la politique. Mais pas de mener combat. Son ennemi : "la ligne libérale naïve" - comme il dit en privé - d'une partie des socialistes, au premier rang desquels le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Hier soir, Montebourg a réussi à ne pas dire du mal de Ayrault, ce qui pour lui est un exploit, mais il a lâché une phrase essentielle : "La question n'est pas personnelle, elle est totale politique." Fin novembre, juste après avoir été désavoué par Ayrault sur l'affaire Florange, il nous confiait : "J'ai un problème politique avec le Premier ministre. Il y a une fracture politique au sein du gouvernement. Il y a deux orientations politiques. L'une libérale, l'autre interventionniste." Évidemment, Montebourg entend incarner cette ligne interventionniste et favorable, entre autres, à la taxe à 75 %. Il estime que le virage social libéral de Hollande lui ouvre un bel espace. Un député montebourgeois assure : "Aujourd'hui, l'aile gauche du PS, c'est Arnaud et personne d'autre."
Chaque matin, à 6 h 50 et à 7 h 50, Anna Cabana, grand reporter au Point, décrypte sur BFM TV les coulisses de la politique.
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4 Commentaires

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mistigri18le 25/01/2013 à 08:31

Improbable

Son discours est plus populiste que réaliste : il est tour à tour Danton ou Robespierre
ses paroles sont du vent, juste destinées à moduler une lutte des classes verbale, qui non seulement ne résout rien de nos problèmes de fond, mais dont les vagues sont plus perturbantes que grisantes
Montebourg délivre un spectacle au peuple, mais cela n'apporte pas de pain sur la table... Un piètre Don Quichotte.
ap50le 25/01/2013 à 08:25

Comédien

On avait l'impression, à l'écouter, qu'il était dans un nouveau rôle, qu'il jouait un nouveau personnage. Quel acteur ! Mais sur le fond, il ne nous a raconté rien de nouveau.
Lepiotele 25/01/2013 à 08:15

Il a effectivement été très bon

Il connait ses dossiers, il les explique de façon claire et reste fidèle à ses convictions. Les basses attaques personnelles de M. Wauquiez ont paru bien déplacées lors de l'émission, mais elles ont été justement (et élégamment) remises à leur place (c'est à dire dans le caniveau) comme elles le méritaient. Bravo M. Montebourg.
pasmoutonnele 25/01/2013 à 08:14

Notre éxécutif est il aux commandes pour "apprendre " son métier ?

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mercredi 23 janvier 2013

Dans "Politique première" sur BFMTV, Anna Cabana, grand reporter au "Point", considère que l'ex-président et le nouveau sont tous les deux victorieux

VIDÉO. Entre Sarkozy et Hollande, c'est à qui aime le mieux Florence Cassez !
Le Point.fr- Publié le - Modifié le

Dans "Politique première" sur BFMTV, Anna Cabana, grand reporter au "Point", considère que l'ex-président et le nouveau sont tous les deux victorieux.

Nicolas Sarkozy et François Hollande veulent s'approprier chacun leur part de mérite dans l'affaire.Nicolas Sarkozy et François Hollande veulent s'approprier chacun leur part de mérite dans l'affaire.© Christophe Guibbaud / AFP






Cette affaire Cassez met au jour le contraste entre les postures politiques, diplomatiques, humaines et comportementales de François Hollande et Nicolas Sarkozy. Chacun des deux hommes - l'ancien président comme le nouveau - peut considérer que c'est sa propre victoire.
Aux yeux de Sarkozy, Florence Cassez, c'est sa protégée à lui. Jamais il n'a rompu le contact avec elle. Hier soir, c'est elle qui l'a appelé - c'est dire leur lien - après la décision de la Cour suprême. Lui est allé jusqu'à rompre le silence médiatique qu'il s'impose depuis neuf mois pour se déclarer publiquement "heureux, ému et fier". Voilà des mots qui sont tout sauf neutres. Quand il était en fonction, il en avait fait beaucoup, on se le rappelle, il l'avait joué à la Zorro. Au point de provoquer une crise diplomatique avec le Mexique. Certains ont même considéré qu'en braquant les autorités mexicaines il avait ralenti le cours des choses.
Et Hollande ?
Hollande, lui, l'a fait à la Hollande : dans la discrétion. Discrétion ne veut pas dire distance. "On n'a pas vu de différence entre l'action du président Hollande et celle du président Sarkozy", a déclaré il y a quelques semaines la mère de Florence Cassez. Dans cette affaire, Hollande avait une émissaire spéciale en la personne de Valérie Trierweiler. Hier soir, la compagne du président était aux côtés de la mère de Florence Cassez quand la Cour suprême a rendu sa décision. Et on a vu les deux femmes tomber dans les bras l'une de l'autre au moment de l'annonce de la libération. Des images symboliquement et politiquement très fortes.
Au final, il sera difficile de départager Hollande et Sarkozy dans cette espèce de concurrence empathique.
Mais Sarkozy a une antériorité...
Sarkozy a beaucoup de défauts, mais il a des fidélités, et le sort de Florence Cassez lui tenait vraiment à coeur. Il n'a jamais cessé de parler d'elle. Je me souviens d'une envolée presque lyrique qu'il avait faite, nous étions quelques journalistes autour de lui, c'était en 2010, à Pékin. "Florence a été imprudente comme peut l'être une femme amoureuse. Elle est tombée amoureuse d'une mauvaise personne... C'est du sentiment, et avec le sentiment il faut être compréhensif... C'est magnifique !" Un vrai plaidoyer exalté. C'est sûr que François Hollande, même en se forçant, n'est pas homme à s'enflammer ainsi. Là-dessus, Sarkozy sera toujours le plus fort.
Chaque matin, à 6 h 50 et à 7 h 50, Anna Cabana, grand reporter au Point, décrypte sur BFMTV les coulisses de la politique.

Les salafistes et leur fameux drapeau noir ont gagné une toute nouvelle importance dans le monde arabe ces derniers temps. L'occasion pour FRANCE 24 de se pencher sur leur grand argentier, direct ou indirect, le royaume d'Arabie saoudite.

Comment la mouvance salafiste carbure aux pétrodollars saoudiens
Comment la mouvance salafiste carbure aux pétrodollars saoudiens
© AFP

Les salafistes et leur fameux drapeau noir ont gagné une toute nouvelle importance dans le monde arabe ces derniers temps. L'occasion pour FRANCE 24 de se pencher sur leur grand argentier, direct ou indirect, le royaume d'Arabie saoudite.

Par Marc DAOU (texte)
Suite aux évènements violents provoqués par la vidéo islamophobe "Innocence of Muslims" dans une partie du monde arabo-musulman, les salafistes et leur fameux drapeau noir sont de plus en plus visibles. Sévèrement réprimés par les régimes déchus de Ben Ali, de Moubarak et de Kadhafi, ils ont gagné une toute nouvelle importance. Et pas uniquement dans les pays concernés par les révolutions arabes.
Cette mouvance islamiste, aussi minoritaire que puritaine, qui prône une interprétation stricte et littérale du Coran ainsi qu’un retour à des pratiques religieuses datant de l'époque du prophète Mahomet, regroupe des courants hétérogènes, du plus pacifique – salafisme quiétiste - au plus violent prônant le djihad. C’est précisément cette dernière frange extrémiste qui s’est illustrée ces derniers mois, notamment en Libye et au Mali où des salafistes ont détruit à la pelleteuse des mausolées musulmans, en Tunisie où ils ont multiplié les agressions violentes contre des artistes et des œuvres jugées impies, et en Syrie, où leur présence au sein des rebelles a été signalée à plusieurs reprises. Parmi les questions que soulève cette poussée de fièvre salafiste dans le monde arabe, se pose celle de son financement.

En première ligne des évènements violents provoqués par le film islamophobe "Innocence of Muslims" qui ont récemment secoué une partie du monde arabo-musulman, les salafistes et leur fameux drapeau noir sont de plus en plus visibles (crédit photo AFP).

Le salafisme, la "version à l’exportation" du wahhabisme
Sur ce sujet précis, experts du monde arabe, diplomates et services de renseignement occidentaux s’accordent pour affirmer que les pétrodollars saoudiens sont la principale source de financement de cette mouvance. "Il existe un ensemble important de faisceaux d’indices indéniables qui ne laisse aucun doute sur le fait que des capitaux saoudiens financent les mouvements salafistes", souligne Samir Amghar, sociologue spécialiste de l’islam contemporain et auteur du livre référence "Le salafisme d’aujourd’hui. Mouvements sectaires en Occident" (Michalon, 2011).
Depuis les deux chocs pétroliers des années 1970 et l’enrichissement de l’Arabie saoudite, "les Saoudiens n’ont fait qu’exporter le wahhabisme, la religion d’État du royaume", expliquait récemment à FRANCE 24 le politologue Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire des pays arabes, basé à Paris. Et de préciser : "Aujourd’hui, quand on entend parler de salafisme au Maghreb et au Mali, il s’agit en réalité de la version à l’exportation du wahhabisme, puisque ce sont les Saoudiens qui financent cette mouvance dans le monde à coups de millions d’euros".
Des circuits financiers indirects…
Cependant, les spécialistes insistent pour nuancer l’origine de ce financement, estimant qu’il ne s’agit pas toujours de fonds publics officiels saoudiens ni d’une politique d’État centralisée. "Traditionnellement, le canal de financement de ces mouvances salafistes se fait par le biais d’organisations humanitaires et caritatives islamiques, ou présentées comme telles, ou via des membres de la famille royale, des hommes d’affaires ou des responsables religieux", explique à FRANCE 24 Karim Sader, politologue et consultant spécialisé dans les pays du Golfe. Selon lui, ce mode opératoire transnational avait pour avantage, jusqu’au "printemps arabe", d’éviter que les fonds ne soient interceptés par les régimes autoritaires en lutte contre les mouvements radicaux. Un circuit financier souvent dénoncé par les Occidentaux qui le suspectent d’alimenter des groupuscules fondamentalistes sectaires et potentiellement violents, notamment au Pakistan ou en Afghanistan.
Un autre biais, moins opaque, privilégié par les pétrodollars saoudiens, consiste à aider à la construction d’édifices et de centres religieux à l’étranger dans lesquels est souvent prêché le wahhabisme, sachant que tous les salafistes ne sont pas wahhabites, mais que tous les wahhabites sont salafistes. À l’instar des capitaux investis dans les chaînes satellitaires saoudiennes employées pour propager le discours salafiste dans les pays arabes au cours des vingt dernières années. Enfin, cette manne permet d’allouer des bourses à des ressortissants arabes invités à étudier la religion islamique dans les universités du royaume, telle que celle de Médine, de Ryad et de la Mecque.
"À titre d’exemple, l’université de Médine accueille essentiellement des étudiants étrangers qui, en plus de bénéficier des généreuses bourses d’études accordées par des mécènes ou des associations saoudiennes, jouissent gracieusement d’un logement et de billets d’avions pour qu’ils puissent rentrer de temps en temps chez eux", ajoute Samir Amghar. Selon ce dernier, cet investissement saoudien, qui représente une aubaine pour des étudiants issus de milieux modestes, est loin d’être désintéressé. "Une fois diplômés, la grande majorité de ces étudiants sous influence wahhabite rentrent prêcher cette version de l’islam dans leurs pays respectifs, tandis que les meilleurs d’entre eux deviennent des salariés du royaume", poursuit-il.
En France, par exemple, la mouvance salafiste, décrite par les spécialistes comme relativement jeune, n’est pas directement financée par des fonds en provenance d’Arabie saoudite. "Le financement des salafistes français se fait justement par le biais de bourses d’études, c’est un phénomène de plus en plus fréquent", précise Samir Amghar.
… et directs depuis les révolutions arabes
Cependant, contrairement aux apparences, le prosélytisme fervent des Saoudiens n’est pas uniquement motivé par des raisons religieuses. "Il ne faut pas commettre l’erreur de résumer l’action de l’Arabie saoudite ou celle de certaines parties dans le royaume à une simple dimension religieuse, car celle-ci n’est qu’une des composantes d’une politique plus globale", met en garde Mohamed Adraoui, politologue spécialiste de l'islam, contacté par FRANCE 24.
Un avis que partage le sociologue Samir Amghar. "Même s’ils se considèrent comme les dépositaires de la doctrine religieuse et qu’ils ont toujours défendu et généreusement financé un islam missionnaire et toutes sortes de mouvements islamistes, la priorité des Saoudiens n’est pas de 'salafiser' le monde musulman, analyse-t-il. Leurs objectifs sont plus complexes, dans le sens où ils visent surtout à consolider leur influence politique et idéologique en mettant en place des réseaux de clientèle et d’allégeance à même de défendre ou d’agir en fonction des intérêts stratégiques et économiques du royaume".
Ainsi, depuis les révolutions arabes, un canal de financement plus direct et plus politique est venu s’ajouter en faveur des mouvements islamistes confirme Karim Sader. "Les salafistes ayant désormais pignon sur rue depuis la chute des régimes autoritaires arabes qui les réprimaient, perçoivent une aide plus officielle en provenance de l’Arabie saoudite", note-t-il en citant l’exemple du parti salafiste égyptien al-Nour, qui a raflé près de 24 % des voix lors des dernières législatives organisées dans le pays.
"Plus que surpris par les révolutions arabes, Ryad a réagit en soutenant, entre autres, certains groupes salafistes, qui représentent un outil parmi d’autres de la politique étrangère saoudienne afin de faire valoir son agenda et de continuer à peser sur la politique des pays concernés", précise Mohamed Adraoui.
Objectifs multiples et complexes

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Une démarche qui n’est pas sans rappeler la politique actuellement menée par le Qatar, grand argentier des Frères musulmans. La confrérie, qui a le vent en poupe depuis les révolutions arabes, est honnie par les Saoudiens qui la jugent trop structurée politiquement et par conséquent potentiellement dangereuse pour un pouvoir monarchique féodal. "Il existe une concurrence entre les Saoudiens et les Qataris sur le terrain de la finance des partis islamistes, remarque le politologue Karim Sader. Tandis que le richissime petit émirat finance la confrérie dite plus modérée et urbanisée, certaines franges de la famille royale wahhabite déversent ses pétrodollars sur les milieux islamistes défavorisés et les couches populaires des zones rurales reculées, jugées plus dociles, le terrain de jeu des salafistes, afin notamment de contrebalancer l’influence grandissante des Frères musulmans".
Enfin, une raison plus pragmatique pousse les Saoudiens, paradoxalement alliés aux États-Unis, à soutenir la mouvance salafiste. "Après avoir fermé les yeux sur le financement à outrance, par la Ligue islamique mondiale, par des princes ou des responsables saoudiens, d’un grand nombre de mouvements islamistes et djihadistes, la monarchie wahhabite a mieux contrôlé ces types de financement après les attentats du 11 septembre 2001, explique Samir Amghar. Et pour cause, en découvrant que la grande majorité des kamikazes étaient Saoudiens, elle a fini par se rendre compte des limites de sa politique en voyant des personnes, qu’elle a contribué à former dans ses universités et à financer, indirectement ou pas, devenir incontrôlables".
En favorisant le financement des mouvements plus maîtrisables comme les groupes salafistes dans le monde arabe, éloignés de son territoire, "la famille régnante évite d’avoir sur son sol des djihadistes susceptibles de se retourner contre son pouvoir", conclut le sociologue.
Il n’est pas étonnant, par conséquent, de constater que l’Arabie saoudite ait été épargnée par les soubresauts du "printemps arabe", et plus récemment qu’aucune manifestation de protestation contre le film antimusulman n’a été enregistrée sur son territoire.

Les salafistes en France


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(7) Réactions

toujour les memes mots. les

toujour les memes mots. les salafiste. les djihadiste. les integriste.le qatar. l'arabie saoudite.les petrodollars. israel s'en fiche de la communaute internationale et n'a pas applique une centaine de decision de l'onu et vous ne dites rien.

Les petrodollars saoudiens-quataris

Tiens ca rappelle la stratégies de vos amis du Qatar...Allez d'ici quelques mois quelques années, on peut espérer voir fleurir ce genre d'articles.... En attendant .....

commentaire sur le financement des salafistes

vous savez loccident doit mettre ces salafistes dehors.les pays du golf sont les plus grands dictateurs de ce monde


Tu à raison mizaanoun, Ça va de soi !!!!!!!!

Cela coule de source noire comme leurs volonté de rendre le monde à leur image, rétrograde et intolérant,,,
Pour couronner le tout l'administration inconsciente et naïve Hollande fait entrer ces intolérants dans les banlieues française et dans bien d'autres structures prestigieuses! Bientôt nous aurons un retour de bâtons mémorable, hélas il seras trop tard .
Eddy

Ça va de soi

Les familles ou les clans de El Thani (Qatar) ainsi que celle de El Nahyan (EAU) avec des quantités de liquidités astronomiques entre leurs mains, ne peuvent que s'adonner à la destruction de tout le monde qui les entoure. Et tous les moyens dans ce sens sont bons; Salafistes, Wahabistes, charlatans ou tout mercenaires de tout bord.Un monde fort autour d'eux constituerait pour eux une menace mortelle.

Le drapeau noir n'appartient pas aux salafistes .... !

Le drapeau noir et le drapeau blanc sont les étendar de l'islam et non pas des salafistes...
Vous desirez faire croire que partout ou l'on verrait ce drapeau noir se sont des salafistes ? C'est un mensonge le drapeau noir et le drapeau blanc avec la chahada inscrite dessus sont les deux drapeau de l'islam