mercredi 23 janvier 2013

Mexique : la Cour suprême décide la libération immédiate de Florence Cassez

Mexique : la Cour suprême décide la libération immédiate de Florence Cassez

Le Monde.fr avec AFP |• Mis à jour le
Abonnez-vous
à partir de 1 €
RéagirClasserImprimerEnvoyer
Partagergoogle +linkedin

Florence Cassez, peu après son arrestation au Mexique, en décembre 2005.
Florence Cassez, peu après son arrestation au Mexique, en décembre 2005. | REUTERS/© STRINGER Mexico / Reuters

La première chambre de la Cour suprême du Mexique s'est réuni en séance publique, mercredi 23 janvier, pour examiner la proposition de la juge Olga Sanchez d'une annulation de la condamnation de Florence Cassez, condamnée à soixante ans de prison pour enlèvements.

Après avoir reconnu la violation des droits fondamentaux de la Française dans la procédure, elle a accordé le renvoi en appel de l'affaire et la remise en liberté immédiate de Florence Cassez, emprisonnée depuis plus de sept ans. Trois juges sur cinq ont en effet voté en faveur de sa libération.
IRRÉGULARITÉS DE LA PROCÉDURE
Plus de deux cents journalistes ont été accrédités pour la couverture de cette session consacrée au cas de la Française, la deuxième en dix mois. Le 21 mars 2012, les cinq juges de la première chambre n'étaient pas parvenus à dégager une majorité, malgré la constatation par quatre d'entre eux des irrégularités de la procédure.
La principale inconnue était la position que prendrait le nouveau juge de la première chambre, nommé le 1er décembre, Alfredo Gutierrez Ortiz Mena. De sa position dépendaient les trois scénarios les plus souvent avancés : l'adoption de la proposition de la juge Olga Sanchez, l'annulation de la condamnation avec renvoi devant la Cour d'appel ; la libération immédiate de la Française ou une nouvelle indécision de la première chambre menant à un renvoi du dossier devant la plénière de la Cour suprême, composée de onze membres.
Le père de Florence Cassez, Bernard Cassez, est arrivé peu avant midi à la prison de Tepepan, au sud de Mexico, pour tenir compagnie à sa fille au cours de cette journée décisive. Il était accompagné du consul général de France Gérald Martin. La première dame Valérie Trierweiler s'est quant à elle rendue mercredi soir au domicile parisien de sa mère Charlotte Cassez, afin de lui apporter son soutien.


Abonnez-vous
à partir de 1 €
RéagirClasserImprimerEnvoyer
Partagergoogle +linkedin

Aucun commentaire: